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ATFF Numérisation 4D As-Built

Dans le monde de la construction, le BIM est sur toutes les lèvres. Le marketing et les effets d’annonce renforcés à grands coups de technologies toujours plus impressionnantes confèrent à ce sujet toute la visibilité qu’il mérite. Et c’est une bonne chose, car la valeur du BIM est réelle et la numérisation de la construction fait (enfin) entrer le BTP dans la modernité. Mais derrière la communication et le marketing, n’oublions pas que le BIM est avant tout un processus visant à répondre à des problématiques réelles et pragmatiques.

Il existe justement une vraie difficulté : les DOE (Dossier des Ouvrages Exécutés). Sujet déjà sensible entre constructeurs et Maîtres d’Ouvrages, il le devient d’autant plus dans une démarche BIM. Une solution existe pourtant : la numérisation 4D As-Built.

L’importance du “tel que construit” pour un Maître d’Ouvrage

Les Maîtres d’Ouvrage ont toujours eu besoin de documenter leurs bâtiments tels qu’ils ont été réellement construits : ce sont les fameux Dossiers des Ouvrages Exécutés. Dans une démarche BIM, numériser et documenter un bâtiment par le biais de la maquette numérique permet de l’inscrire dans un cycle de vie global dont chacune des étapes est ensuite valorisée par l’exploitation de la maquette.

ATFF Cycle de vie de bâtiment et processus BIM

Le DOE sert de base à toutes les études d’aménagement, d’extension, de réhabilitation ou aux travaux de maintenance que le bâtiment connaîtra nécessairement au cours de sa vie. Toute information défaillante dans le DOE a donc des répercussions qualitatives et financières tout au long de la vie de l’ouvrage.

De par sa finalité, un DOE se doit d’être fiable. Mais ne nous voilons pas la face : les DOE sont dans la (quasi) totalité des cas incomplets, imprécis ou erronés et au final inexploitables.

ATFF Rupture actuelle du processus BIM au stade des DOE

Le processus BIM est actuellement rompu à la livraison des bâtiments, ce qui explique que des campagnes de relevé soient ensuite menées préalablement aux travaux de rénovation ou de réhabilitation.

Les constructeurs ne parviennent pas à fiabiliser leurs DOE

Les entreprises ne prennent que très rarement le temps de réaliser des plans de recollement qui devraient ensuite devenir des pièces constitutives du DOE. À leur décharge, cette tâche est complexe et nécessiterait de réaliser plusieurs relevés à des phases de chantier distinctes, notamment pour les ouvrages qui seront ensuite masqués (structure béton armé, réseaux, plénum…). Au jour d’aujourd’hui ces relevés ne sont pas effectués.

Les Maîtres d’Oeuvre et les cellules de synthèse fiabilisent la conception grâce au BIM et aux détections de conflits, ce qui fonctionne très bien. Mais de très nombreuses modifications se font lors de la construction au plus bas niveau hiérarchique par les ouvriers, par nécessité ou par inadvertance, sans que l’information ne remonte ensuite jusqu’à la maquette.

L’information se perd, le processus BIM est rompu. La position finale exacte des ouvrages n’est jamais connue. Puis les équipes travaux sont envoyées sur un autre chantier, une autre équipe prend le relai plusieurs mois après la livraison sans aucun historique du chantier.

C’est finalement le dernier indice des plans d’exécution qui se transforme grâce à la magie du Tipp-Ex(c) en un beau plan estampillé “DOE”.

ATFF Les constructeurs ne réalisent pas de DOE As Built "tel que construit"

Etant donné que certains ouvrages sont rendus inaccessibles, le Maître d’Ouvrage ne peut même pas prétendre vérifier la validité des DOE. C’est le statu quo.

Numériser l’ancien ne suffit pas

Dans le cadre actuel, il est considéré comme banal et même tolérable qu’un constructeur ne remette pas de DOE fiables. On laisse donc l’ouvrage vivre et évoluer en se disant qu’il faudra inévitablement lancer des campagnes de relevé préalablement aux futurs travaux de réhabilitation/rénovation.

Mais comment numériser la dalle et les réseaux masqués par un faux-plafond ? Les réseaux sous-dallage ? Les combles inaccessibles ? Les gaines techniques ? Les logements et locaux occupés et meublés ? Les locaux industriels en exploitation ?

Le BIM amène avec lui la notion de niveau de détails : LOD 100, 200, jusqu’à 500. À partir de LOD 300, les ouvrages doivent être caractérisés par des matériaux. Un mur ne peut plus se contenter d’être un solide “générique” mais doit détailler les couches qui le composent. Un “Dossier des Ouvrages Exécutés” ne peut, par définition, pas se limiter à une maquette constituée de familles génériques de LOD 200.

Le DOE BIM doit être un avatar exact d’une précision de LOD 300 (ou plus).

Sans maquette DOE BIM fiable, le processus BIM reste rompu. Numériser le tel que construit est un préalable indispensable pour entrer dans une démarche de cycle de vie liée à la maquette numérique et offrir aux Maîtres d’Ouvrage tous les bénéfices de la complémentarité entre BIM et PLM (Product Lifecycle Management).

Comment intégrer les DOE dans un processus BIM ?

Comment constructeurs et Maîtres d’Ouvrages peuvent-ils donc s’entendre sur la fourniture d’une maquette BIM DOE “As-Built” en fin de chantier ?

La valeur ajoutée d’une maquette numérique DOE est perçue de tous, mais même avec toute la bonne volonté du monde cet objectif reste complexe à atteindre avec les méthodes traditionnelles. Il existe pourtant une solution : la numérisation 4D As-Built.

ATFF Numérisation 4D As-Built

Numériser le bâtiment aux étapes clés de la construction

ATFF a développé un processus de captation de bâtiments aux étapes clés de la construction. Il s’agit de mener des campagnes des relevés 3D in situ par lasers fixes, mobiles et drones à plusieurs dates définies de manière pertinente sur la base du planning de construction.

ATFF La numérisation 4D As-Built permet d'exploiter les DOE tout au long du cycle de vie d'une bâtiment

Nous sommes en mesure de scanner, modéliser et tenir à jour la maquette numérique de votre projet tout au long de sa construction en intégrant la notion de temporalité d’exécution et la précision millimétrique du laser. Cette solution permet de fournir un DOE BIM de LOD 300+ “tel que construit” au Maître d’Ouvrage.

La boucle du cycle de vie de bâtiment est ainsi bouclée et le processus BIM dévoile enfin tout son potentiel.

Rencontrons-nous !

Pour en savoir plus sur nos solutions DOE BIM 4D, contactez ATFF au 04.56.70.69.46. et retrouvez-nous à BIM World 2018, stand n°432 !

À bientôt.